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SGS. Quelles différences entre hommes et femmes ?

SGS a signé un accord sur l’égalité professionnelle Femmes-Hommes le 27 avril 2010.

Objectif : Déterminer et résorber les écarts éventuels et améliorer encore les évolutions de carrière des femmes.

Quel état des lieux aujourd’hui ?

Les femmes représentent 45% des cadres de l’entreprise.

Elles représentent probablement beaucoup moins au niveau des comités de direction (je n’ai pas l’info, mais ce qui suit va plutôt dans ce sens).

La rémunération

L’écart moyen de rémunération entre les hommes et les femmes au niveau national s’élève à 19% dans le secteur privé (enquête INSEE-DADS 2004 et DARES-PIPS 2006). Chez SGS :

– Non Cadres (1 700 salariés) : 1,50% en faveur des hommes

– Cadres hors comités de direction (600 salariés) : 7% en faveur des femmes

– Membres des comités de direction, mandataires (100 salariés) : 10% en faveur des hommes

L’ancienneté

– Chez les cadres comme chez les non cadres, l’ancienneté moyenne est identique.

– Chez les cadres de direction,  22 ans d’ancienneté pour les hommes et 16 ans pour les femmes.

Age moyen

– 38 ans pour la catégorie Non Cadres (39 ans pour les hommes et 37 ans pour les femmes) ;

– 39 ans pour la catégorie Cadres (40 ans pour les hommes, 37 ans pour les femmes)

– 49 ans pour la catégorie Cadres Dirigeants (51 ans pour les hommes, 41 ans pour les femmes)

SGS. Vive le Télétravail !

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Chez SGS, entreprise de certification, 60% des employés travaillent de chez eux.

En effet, pour réduire les coûts fixes, il a été progressivement mis en place cette organisation qui fait la part belle au travail à domicile. Un mode d’organisation dont personnellement je ne vante pas les mérites (voir article Quel environnement de travail en 2030 ?) mais qui peut séduire les plus indépendants.

Dans un entretien donné à FocusRH, le DRH, M. Francis Bergeron, indique que cette organisation responsabilise et valorise des métiers souffrant d’un manque de notoriété, comme les métiers du contrôle, de la prospection et de la certification. J’avoue ne pas bien comprendre en quoi cela valorise ces métiers, sachant qu’on est souvent valorisé par rapport à un réseau social, un environnement ou une organisation, et qu’en l’occurrence, les travailleurs nomades en sont privés…

Ce que je peux concevoir, c’est que ces travailleurs apprécient ce sentiment d’autonomie et de confiance reçue, mais aussi une certaine fierté de se voir confier une voiture d’entreprise, un ordinateur portable et un téléphone de fonction, quand on est dans un poste qui ne propose normalement pas se genre d’avantage.

Un autre point, avantage ou désavantage (selon sa personnalité), est clairement signalé par le DRH : la limite vie privée / vie professionnelle devient plus difficile à discerner car « avec le télétravail, il y a une mouvance de la frontière vie privée/vie professionnelle ». Ça a le le mérite d’être honnête. Autant le savoir lorsqu’on accepte de travailler à domicile.

Quant à savoir si les travailleurs à domicile sont isolés, M. Bergeron répond que de toute façon, « les salariés qui travaillent au siège (à Cachan), ceux du 9e étage ne connaissent pas ceux du rez-de-chaussée« .

Drôle de façon d’assumer sa communication et cohésion internes. Mais pour le moins instructive sur la société.

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