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OPTEAMAN reconcilie entreprise et sport.

philippe cirier

Opteaman est particulièrement attentif à la mobilisation du sport par l’entreprise. L’étude menée avec l’ANDRH et le Master Management des Événements et des Loisirs Sportifs révèle que l’entreprise n’exploite pas efficacement les ressources du sport, notamment en interne.

Précisions avec Philippe Cirier, PDG d’Opteaman.

A quand remontent les liens entre le sport et l’entreprise ?

Au début du XXème siècle, le sport était plus appréhendé comme un élément de discipline et de performance, avec l’image paternaliste des grands patrons envers leurs salariés. Puis, en 1945, le sport a été relayé par les comités d’entreprise. Les salariés se sont pris en main. L’entreprise a remis la main sur le sport dans les années 80, mais plus comme un outil de communication, des RH et du management opérationnel. Avec le sport, on va crée l’émotion positive, une implication, libérer une partie des freins qu’on peut avoir. Cette enquête est un moyen d’accélérer le processus de prise de conscience à ce niveau là.

Pourquoi dans les domaines que les entreprises mobilisent dans leur politique de communication et de ressources humaines, le sport n’arrive-t-il qu’en 4ème position derrière le social, l’environnement et la santé ?

PC: D’une manière générale,  en France on n’est pas culturellement habitués à faire des liens entre des domaines qui ne se ressemblent pas au départ. Faire un lien entre entreprise et sport n’est pas évident à mettre en œuvre, peut donner un côté « en dehors du business ». Et la France est un pays de culture catholique et sociale fortement présente.

L’étude montre que les premières actions mobilisées par les entreprises concernent les valeurs du sport

PC: Oui, elles constituent le premier axe sur lequel les entreprises travaillent. Il y a cependant toujours un écart entre les valeurs affichées et les valeurs pratiquées. C’est normal dans le sens où elles sont très subjectives. Quand on accompagne des entreprises dans ce domaine, ce qu’elles mettent en place en premier, c’est la formulation de valeurs communes. Les entreprises viennent au sport pour ces valeurs, qui parlent très facilement.

Les entreprises organisent de nombreux événements sportifs internes…

PC: Il y a une quinzaine d’années, les sports extrêmes se pratiquaient beaucoup, comme le saut à l’élastique ou en parachute. Mais cela ne voulait pas dire que le salarié qui avait  le courage de sauter en parachute était également courageux au sein de son entreprise ou dans son travail. Les entreprises y ont vu des limites. On est plus aujourd’hui dans l’intégration de l’ensemble de ses collaborateurs autour de pratiques sportives accessibles qui créent du lien. Le sens de l’événement interne par rapport au sport, c’est avant tout rendre les gens acteurs.

Les entreprises viennent chercher des valeurs dans le sport mais se révélent finalement insatisfaites, pourquoi ?

L’insatisfaction est énorme parce qu’il y a un écart entre le niveau d’attente et le niveau réel. Les entreprises idéalisent le sport. Le sport a été un élément de motivation pour les entreprise mais avec une utilisation assez restreinte, plutôt artificielle, car surtout tournée vers le sponsoring et l’image. On est entré dans une phase de désillusion où l’entreprise ne sait pas encore très bien comment utiliser le sport de façon optimale. On va bientôt rentrer dans une phase de meilleure adaptation entre motivation et compétence, en intégrant le sport de façon plus efficace, plus locale, en aidant les salariés à pratiquer leur sport le weekend end par exemple.

Quels sont les sports privilégiés ?

PC: Le running et le vélo, parce que ce sont des sports universels. Et puis il y a bien évidemment le football mais aussi de plus en plus le rugby.

Les valeurs que les DRH souhaitent développer dans l’entreprise sont l’esprit d’équipe, le lien social et le goût de l’effort. Pourtant si l’on relève leur insatisfaction dans ce domaine, cela signifie-t-il que ces valeurs ne sont pas transmissible dus sport à l’entreprise ?

PC: Oui, parce que l’appel au sport n’est pas assez récurrent. Il faut mettre des pratiques dans toutes les strates de la vie de l’entreprise. Le sport n’est là que pour illustrer quelque chose de plus fort. Cela se construit en profondeur. Le sport n’est pas la finalité d’une entreprise, ce n’est qu’un moyen. Il vaut mieux étaler les budgets sur plusieurs actions, développer le niveau local, créer du sens et donner l’envie aux acteurs de parler en faisant du buzz.

Source Sport et Stratégie n° 179.

Opteaman. Quels comportements managériaux adopter pendant la crise ?

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Opteaman, Cabinet de conseil et services en Ressources Humaines, est connu pour aller « au- delà des apparences ». C’est en association avec le MEDEF île de France que le Cabinet a interrogé les chefs d’entreprise ou cadres dirigeants membres du réseau, pour réaliser une enquête consacrée aux comportements managériaux pendant la crise.

Ce que je retiens de cette enquête :

1-Le capital Humain est pour les dirigeants/ managers un des éléments clés pour faire face à la crise.

A la question suivante « si vous étiez touchés par la crise (…) quelles seraient vos actions prioritaires ?

27% des réponses correspondent à la mise en place d’un plan de réduction des charges, c’est donc une mesure financière qui arrive en tête. Mais « Mobiliser mes collaborateurs et leurs compétences » n’est pas loin derrière avec 23% des réponses !

De plus, 80 % des entreprises interrogées se sentent touchées par la crise mais seulement 8% d’entre elles classent la réduction des effectifs parmi les 3 mesures prioritaires à prendre.

J’en déduis que les managers comptent particulièrement sur leur « capital humain » pendant la crise. Et je m’en réjouis. C’est peut être une occasion de réaliser que le « capital humain  » peut faire la différence face à la concurrence. Reste à faire en sorte que les talents se révèlent face aux difficultés.

2-La créativité, la capacité d’adaptation et le courage sont les compétences managériales attendues pour surmonter la crise.

En cas de crise majeure, les managers pensent être attendus par leurs collaborateurs avant tout sur leur capacité d’adaptation (22% des réponses) sur leur courage et sang froid (18% des réponses) ou sur leur aptitude à prendre des décisions rapides (17% des réponses). Ce sont les mêmes qualités que les managers attendent de leurs collaborateurs.

Selon l’enquête seule une petite moitié des managers se sentant touchés par la crise actuelle a modifié son comportement envers ses collaborateurs, c’est assez décevant. Lorsque c’est le cas, prévaut un esprit positif et volontaire de la part des managers : 49% des réponses concernent un encouragement des collaborateurs à se montrer plus créatifs, plus collectifs ou plus courageux.

Toutes ces qualités citées sont « intrinsèques », fondamentalement humaines, personnelles. L’homme n’est pas prêt d’être remplacé par la machine…

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