Les salariés de l’entreprise JLG de Tonneins qui avaient menacé de détruire des nacelles élévatrices produites par leur société, ont obtenu que leur indemnité de licenciement soit portée à 30 000 euros.

Pour faire pression sur la direction, les salariés avaient placé 5 nacelles, prêtes à être livrées, sur le parking de leur entreprise et les avaient entourées de « bouteilles de gaz », ainsi que de « palettes avec du produit inflammable », menaçant de « les faire sauter ».  La menace a été levée à l’annonce de la réunion avec la direction.

Il y a trois semaines les salariés se sont mis en grève, pour obtenir une meilleure prime de licenciement, c’est à dire plus que ce que prévoit la loi. Les salariés font partie d’un plan social annoncé en avril dernier et prévoyant la suppression de 53 postes sur 163. L’entreprise a été rachetée par le groupe américain Oshkosh en 2007.

Jusqu’où ira le chantage ? Qui sera responsable ? Pourquoi les forces de police n’interviennent pas face à ces pratiques illégales ?

Quelle est la prochaine étape ? le pistolet sur la tempe du PDG ?

J’ai très peur de l’escalade dans la violence pour le coup médiatique. C’est tellement tentant d’avoir le pouvoir d’attirer les médias comme des mouches…

C’est la victoire de l’inégalité et l’illégalité, ceux qui menacent de détruire gagnent plus que tout le monde.  La direction est aussi responsable, en cédant à un tel chantage, elle décrédibilise le patronat.