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Les entreprises où les jeunes diplômés sont heureux ! Classement HappyAtWork for Starters

HappyStarters

Les entreprises où il fait bon débuter sa carrière »

Élaboré à partir du questionnaire HappyAtWork de meilleures-entreprises.com, ce classement recueille les avis des collaborateurs salariés de 0 à 3 ans d’expérience professionnelle.

6 dimensions sont analysées : développement professionnel, environnement de travail, management, salaire & reconnaissance, fierté, fun & plaisir.

Avec ses 18 questions centrées sur le ressenti et l’individu, HappyAtWork permet aux salariés et aux organisations d’identifier les leviers de motivation, afin de développer l’énergie positive et la performance au quotidien.

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Ce qui rend les jeunes diplômés heureux…ou pas

Le 1er emploi est déterminant dans la vie d’un jeune diplômé.

Il constitue la 1ère étape de la construction d’une carrière.

meilleures-entreprises.com a donc souhaité aller au coeur de ce qui motive ces « Starters »  pendant leurs 3 premières années d’expérience.

Pour les entreprise, l’enjeu est élevé ! Car répondre aux besoins de développement des jeunes, c’est gagner en performance tout en attirant les meilleurs talents.

Motivation#1

Le travail bien fait est la plus grande source de motivation des Starters (70,8%)*. Il mesure les compétences acquises. Chez Berger-Levrault (éditeur de logiciels leader), les Starters ont à 87,4% le sentiment de produire un travail de qualité.

Motivation#2

Se sentir impliqué (64,9%) et s’engager dans ses responsabilités est le 2ème pilier de la motivation des Starters. Ensuite vient la fierté envers les produits et services (Celio / Sephora 83,3%).

Motivation#3

L’ambiance de travail (60,7%) est le 3ème pilier de la motivation des jeunes. Vivre dans un environnement stimulant favorisant l’intégration et la collaboration est essentiel pour les jeunes diplômés, notamment chez Extia (ESN / SSII) où 87,5% des Starters apprécient l’ambiance de travail.

Dé-Motivation

La compréhension de l’évaluation de la performance (36,4%) et l’encouragement par l’entourage professionnel (35,6%) sont des sources de démotivation chez les Starters.

Rares sont les entreprises -comme Alstom- qui réussissent à motiver leurs Starters sur ces dimensions (77,8% de satisfaction sur l’encouragement au quotidien)

Les études HappyAtWork mettent également en lumière un besoin de retours plus fréquents (feedback) de la part des managers.

Le feedback du manager est essentiel. C’est la clé du développement professionnel des Starters.

Un feedback bien construit – positif ou négatif –  est pour les jeunes le signe que leur travail a été vu et remarqué.

C’est donc la confirmation que leur contribution et leurs efforts sont utiles.

Cependant, comme l’illustre l’étude HappyTrainees©, la qualité du feedback reste à développer : cette dimension se trouve seulement à la 17ème place sur les 18 éléments de satisfaction pour les jeunes diplômés.

Pour obtenir l’enquête complète, contactez celica.thellier@mentreprises.com


Source:  enquête HappyAtWork 2014, 0-3 ans expérience, menée sur le site meilleures-entreprises.com— Echantillon de 3171 débutants dans 320 organisations
* % d’opinions favorables = nombre de réponses («tout à fait d’accord» + «d’accord») / nombre de réponses total, soit > 3,5 étoiles

Opération Phénix, l'entreprise vient dans les universités

La 4 ème édition de l’opération Phénix, qui rapproche les universitaires de l’entreprise, dont on a déjà parlé ici et débutera le 8 avril à la Cité Internationale Universitaire de Paris.

Cette opération offre aux diplômés des Master 2 Recherche en Lettres et Sciences humaines, la possibilité de postuler dans les entreprises participantes pour des postes en CDI, niveau cadre.

Cette opération concerne 9 entreprises :

– Axa, Coca Cola Entreprise, Danone, HSBC, Marine Nationale, L’Oréal, PriceWaterHouseCoopers, Renault, la Société Générale.

et 9 universités :

– Paris 1 Panthéon La Sorbonne, Sorbonne Nouvelle Paris 3, Paris Sorbonne Paris 4, Paris 5 Descartes, Paris 7 – Diderot, Paris 10 Ouest Nanterre La Défense,

Est ce que facebook peut remplacer un site de recrutement ?

C’est la question que pose « Social Recruiter », voilà l’article.

Pour résumer, il semble que Coca Cola ait prévu de faire ses prochaines campagnes marketing via facebook et youtube, plutôt qu’en passant par un site dédié.

Coca Cola va directement  là où le consommateur est, plutôt que de l’amener à visiter son site Coca Cola.

La question qui se pose naturellement est celle d’appliquer la même stratégie aux candidats.

Facebook draine des candidats qui peuvent être renvoyés sur le site Corporate de recrutement, mais il est également possible de faire une page facebook de recrutement via laquelle postuler, voir l’exemple  donné par Social Recruter ici.

Les avantages pour l’entreprise :

– être là où sont les candidats, plutôt que d’attendre qu’ils arrivent sur le site de recrutement

– il est facile d’étendre le groupe

– l’option est économique

Les avantages pour le candidat :

– il est plus rapide et facile de postuler

– les contenus vont à l’essentiel

– l’échange avec le réseau …

L’idée est à prendre.

Le débat passionnant des Café de l'avenir

Rappelons le concept, Le Café de l’avenir propose aux jeunes diplômés de se faire « coacher » dans le cadre de leur recherche d’emploi, par des professionnels des Ressources Humaines. Les tuteurs sont volontaires et suivent la personne jusqu’à ce qu’elle finalise son  projet professionnel et trouve un emploi.

A ce jour, plus de 1500 jeunes ont été suivis et le Café de l’emploi s’est développé en province.

Je suis allée au débat « Parce que j’ai le droit de réussir  » que l’association a organisé hier.

J’ai retenu quelques pistes de travail pour les entreprises :

-La première est de « rendre l’entreprise plus humaine ».

Tous les discours sont centrés sur l’individu, les DRH invités s’accordent pour dire que la personnalité est essentielle pour eux, au delà du diplôme.

Puis une étudiante intervient, « les entreprises  disent rechercher des personnes…mais, en tant que candidat, on se retrouve face à une machine.

En effet, le premier contact avec l’entreprise n’a rien d’humain, il est complétement virtuel, via des formulaires de candidatures électroniques. Dans un groupe, c’est mission impossible de rentrer en contact avec un Responsable Recrutement pour suivre sa candidature, même par e mail ! Dans le meilleur des cas, on reçoit un accusé de réception automatique, sur le modèle proposé par le prestataire SIRH « Nous avons bien reçu votre candidature, si vous n’avez pas de réponse au bout de 3 semaines, vous pouvez considérer que malheureusement votre candidature n’a pas été retenue… »

– La deuxième piste est de se réconcilier avec les universités, de traduire les enseignements de l’université en compétences dans l’entreprise. « Il ne faut pas se priver des viviers de talents de l’université », comme le dit Daniel Warnier, EDF.

Sur ce thème d’ailleurs, voila une initiative qui va dans ce sens: Opération Phenix.

Mais c’est finalement le système universitaire qui est montré du doigt :

-Il manque un maillon très important dans les université, c’est le « département Relations Entreprises », qui favoriserait le rapprochement des 2 mondes.

L’université ne prépare pas à intégrer l’entreprise. En sortant de l’université, « il faut passer d’une culture du savoir à une culture de résultat » selon Aflonso Castro de Microsoft.

Hâkim Hallouch, Responsable du pôle égalité des chances à Sciences Po Paris ajoute « L’université offre un enseignement massif, qui ne fait pas émerger les compétences des individus. La conception du savoir doit évoluer vers du learning, du teaching » (des notions qui n’ont effectivement pas de traduction fidèle en français…).

Et pour les jeunes en recherche d’emploi qui ont pu relaté certaines mauvaises expériences de recrutement, les tuteurs se sont engagés à « décoder » les entreprises pour eux, c’est à dire décrypter les entreprises qui ont des bonnes ou mauvaises pratiques RH…. pour cela meilleures-entreprises.fr devrait aussi être très utile !

Emploi des Jeunes diplômés

43% des jeunes diplômés sont au chômage. Soit quatre jeunes sur dix.

Et ils sont 63% si on prend en compte ceux ayant une activité rémunérée, mais toujours à ma recherche d’un véritable emploi. C’est ce qui ressort d’une enquête TNS-Sofres rendue publique lundi par Martin Hirsch.

La moyenne des salaires des jeunes s’établit à 1625 euros par mois, avec une prime aux jeunes hommes (1700 euros), rémunérés 9% de plus que les jeunes femmes. L’inégalité ho/fe commence dès le premier emploi.

Pour voir les salaires d’embauche à la sortie des écoles de commerce, ingénieur ou des universités, la dernière étude complète, par école, faite par « l’Expansion » ici.

Globalement le marché des cadres est toujours en repli, mais pour la première fois depuis le début de la crise des signaux positifs apparaissent dans quelques secteurs. Cette évolution est contrastée selon les fonctions. Pour en savoir plus, voir les chiffres de l’apec.

La reprise va finir par profiter aux jeunes diplômés, encore un peu de patience. En attendant, jeunes diplômés, pourquoi ne pas élargir vos horizons, profitez du monde ! Voila quelques histoires de jeunes dip’ glob trotters.

"Elles débutent avec elles". Belle initiative de l'Apec pour les femmes.

Elles débutent avec elles

Je vous informe de cette initiative qui m’avait échappée au moment de son lancement le 25 septembre dernier et dont je viens de prendre connaissance avec plaisir via le blog toutpourelles.fr.

L’Apec lance le parrainage entre femmes, pour accompagner les jeunes diplômées qui débutent leur vie professionnelle.

Pour mieux appréhender le regard que portent les femmes sur le monde du travail, leur place dans cet univers majoritairement masculin et leur parcours, l’Apec a fait un sondage auprès de 1900 femmes cadres de plus de 30 ans. Le sondage a, entre autres, révélé que 9 femmes sur 10 seraient prêtes à parrainer une jeunes diplômée pour accompagner ses premiers pas dans l’entreprise. L’Apec est parti de cette bonne nouvelle sur la solidarité féminine pour réaliser l’expérience.

De ce que je comprends la marraine apportera des réponses aux questions qu’on se pose en tant que débutante dans le monde professionnel : « comment trouver un emploi qui me correspond ? »,  » dois je travailler le weekend ? », « comment me comporter en réunion ? » , et plus tard  » A quel moment dois je annoncer mon congé mat ? ». Enfin, j’imagine…

Pour expérimenter le projet, 10 jeunes diplômées très »chanceuses » ont été choisies (puis très médiatisées…).

Parmi les marraines, différents métiers sont représentés, on y trouve la maintenant célèbre » Yseulis Costes, créatrice de 1000mercis.

Super projet, on attend avec impatience les retours de l’Apec sur cette équipe « expérimentale » pour savoir si le projet va être déployé à plus grande échelle. 

DELOITTE. Comment ça se passe pour un jeune diplômé ?

Posez toutes vos questions concernant Deloitte ici

Deloitte, célèbre cabinet d’audit qu’on ne présente plus. Il fait partie des « Big Four ».

En 2009, un jeune diplômé débutera avec un salaire compris entre 32000 et 43000 euros par an selon son école.

En matière d’intégration, une formation a lieu au Club Med de Djerba. Elle est plus longue et plus poussée pour les auditeurs que pour les consultants.

« Les jeunes diplômés peuvent compter sur un doublement de salaire au bout de quatre ou cinq ans » selon Antoine de Riedmatten, associé responsable du recrutement.

La progression est par grade, environ un par an :

-assistant 1

-senior assistant

-senior 1

-senior 2

-superviseur

-manager

-senior manager

-associé

Il faut en moyenne dix à douze ans pour atteindre le statut d’associé.

La part variable individuelle du salaire et la voiture de fonction arrivent avec le grade de manager.

A l’issue de chaque mission, le collaborateur est évalué par écrit.

Chaque année une « réunion de positionnement » juge de la performance des collaborateurs d’un même grade au sein d’un même service. L’entretien annuel individuel repose sur sur les résultats de cette réunion et les résultats des évaluations par mission.

Recrutements prévus en 2009 : 1100, dont 600 jeunes diplômés. 70% à Paris.

Métiers recherchés : audit 40%, expertise comptable 25%, consulting & risk service 20%, coporate finance 10%, juridique et fiscal 5%.

TBWA. "Portes ouvertes" recrutement

TBWA. “Portes ouvertes” recrutement

TBWA ouvre ses portes depuis 12 ans à une vingtaine d’étudiants, pour leur faire découvrir la réalité de leurs métiers.

Attention les étudiants sont « triés sur le volet », ils doivent remplir un questionnaire testant leur motivation et leur créativité. On le comprend vu l’investissement en interne demandé.

Les étudiants sélectionnés se mettent dans la peau d’un créatif et travaillent sur un cas pratique par petit groupe (ex : le lancement de la limonade alcoolisée Hooch ou la fréquentation des agences France Telecom par les jeunes).

Leur mission: bâtir un plan communication, média et hors média.

Ils sont accompagnés et conseillés par des collaborateurs TBWA.

Un jury récompense le meilleur projet. Les meilleures étudiants obtiennent un stage, voir même un poste.

Un Week end « portes ouvertes » qui apparemment satisfait tout le monde :

– Côté candidat, vivre la réalité d’un métier vaut plus qu’un grand discours…

– Côté entreprise, même principe, voir un candidat en action vaut plus qu’un entretien d’embauche. C’est l’occasion de repérer les potentiels en situation « presque réelle ».

Cette simple rencontre avec les étudiants permet aussi de mettre fin à certains mythes qui rodent autour du milieu de la publicité. On a tous lu « 99 francs » de F. Beigbeder…

Source: journaldunet

Jeunes diplômés. Comment va le marché de l'emploi ?

Alors que l’on annonçait une hausse des salaires des jeunes diplômés à la rentrée lié à un contexte favorable (cf article), il semblerait que la situation des jeunes diplômés face à l’emploi se dégrade depuis octobre.

En effet, l’association pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes diplômés (Afij) fait état d’une baisse de 32% (par rapport à 2007) des offres emplois pour le mois d’octobre. « un nouvel indicateur de l’économie française vient de passer au rouge« . Source: les echos.fr

Ce chiffre est une première alerte sur la situation de l’emploi des jeunes diplômés, mais il me parait difficile de considérer que le marché des jeunes diplômés « s’effondre » à partir de cette seule donnée.

Mais comment connaitre l’évolution de l’emploi des jeunes diplômés ? Ils sortent de formation donc ne s’inscrivent pas forcément à l’ANPE, puisqu’il n’ont pas droit à l’assurance chômage… le plus souvent, ces jeunes demandeurs d’emploi n’apparaissent pas dans les statistiques du chômage.

Vous êtes fraichement jeune diplômé et en recherche d’emploi, faîtes nous part de votre expérience ! Sentez vous une dégradation du marché de l’emploi depuis le mois d’octobre ?

Salaires. De quelle génération êtes-vous ?

La progression salariale en début de carrière reste largement déterminée par la conjoncture lors de l’arrivée sur le marché du travail. C’est ce que démontre une superbe étude du Cereq, portant sur les salaires des jeunes diplômés après trois ans de vie active.

Les jeunes de la Génération 2004 sont arrivés sur le marché du travail dans un contexte économique très difficile. Trois ans après la fin de leurs études, leur taux de chômage est encore de 14 %.

Leur situation apparaît nettement moins favorable que celle des jeunes de la Génération 1998 qui avaient largement bénéficié d’une embellie économique liée à l’explosion d’Internet.

Mais leur situation est meilleure que celle des jeunes de la Génération 2001 qui avaient pâti d’une dégradation de la conjoncture économique tout au long de leurs trois premières années de vie active.

Quelques chiffres.

Les jeunes de la génération 2004, gagnent mieux leur vie que leur ainés. Leur salaire médian après 3 ans de vie active est de 1 300 euros nets par mois.

Par rapport à leurs ainés de 1998 (dont le salaire net médian = 1 098 euros par mois), ils gagnent -en tenant compte de l’inflation-, 6% de plus.

Par rapport à ceux de 2001 (1 220 euros), ils gagnent 1,5% de plus, toujours en tenant compte de l’inflation.

Les Bac +5.

Leur insertion s’est nettement améliorée. D’une génération à l’autre, leur taux de chômage trois ans après la fin de leurs études a baissé de 4 points.

En tout début de vie active, les diplômés des écoles d’ingénieurs ou de commerce ont un taux de chômage important mais, par la suite, ils se retrouvent dans la position la plus favorable. Plus de neuf sur dix ont un emploi à durée indéterminée et leur salaire médian, de 2 200 euros, est supérieur à celui de la génération précédente.

Ce sont les diplômés d’école de commerce qui font la plus belle progression salariale, passant d’un salaire net médian mensuel de 1 950 euros après 3 ans de vie active pour la génération 2001, à 2 350 euros. Une augmentation de 14,5% (en tenant compte de l’inflation).

Quant sera t-il de la génération 2008 ? Son salaire d’entrée est plus élevé que celui de 2004, départ à la retraite et tensions sur le marché de cadres aidant.

Reste à voir dans quel contexte économique ces 3 prochaines années vont se dérouler… Car en dépend fortement l’évolution de salaire.

Sur les 3 premières années, la génération diplômée en 1998 avait vu ses salaires augmenter de 26% (+34% pour les écoles de commerces et ingénieurs).

Celle de 2001, avait connu +22% sur 3 ans (+26% commerce et ingénieurs).

Celle de 2004, a connu +18% (30% pour le diplômés d’écoles de commerce et 20% pour les ingénieurs).

Source Cereq

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