» Trop chiante », « problème d’hygiène (odeur) », « personne sans dents et qui boit », « voleuse ». Ces commentaires figurent sur les fichiers d’une société spécialisée dans l’animation en grande surface. Elle a été condamnée à une amende de 40 000 euros par la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Llibertés).

C’est l’un des salariés visés qui a saisi la CNIL. En faisant sa visite de contrôle, la CNIL a trouvé 4735 commentaires de nature subjective.

Rappelons que la CNIL admet que des observations soient rédigées sur des salariés mais, selon la loi, elles doivent être « pertinentes, adéquates et non excessives ». il faut donc que les informations et leur degré de sensibilité soient justifiés par leur utilisation.

La loi prévoit également que les entreprises donnent accès aux salariés aux fichiers contenant des informations personnelles, donnent droit à rectification et enfin, définissent la durée de conservation des données.

Source management.fr