C’est à Noida, une banlieue ouvrière de l’est de Delhi, que M. Lalit Kishore Chaudharyle directeur de la filiale indienne de l’équipementier automobile italien, a été lynché – lundi à midi- par 200 employés qu’il venait de licencier.

Une cinquantaine de managers et ouvriers a aussi été attaquée et blessée. Certains gravement.

L’histoire serait simplement très grave et on se dirait juste qu’il y a quelques fous en Inde, si le ministre du Travail Indien, Oscar Fernandes n’avait pas par la suite émis un avis pour le moins contestable :

« Cela devrait servir d’avertissement aux cadres dirigeants. Les travailleurs doivent être traités avec compassion. Ils ne doivent pas être poussés à bout, au point qu’ils fassent ce qui s’est passé à Noida ».

Qu’en conclure sans provoquer ni amalgamer ?

Pas grand chose…

Juste craindre -l’espace d’un instant- que notre système économique, pourrait ne pas survivre sans un dialogue social efficace et une véritable représentation des salariés…

Et qu’il y a quelques fous en Inde … et un ministre.

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