Nos amis de Génération Y 2.0 (je dis ça avec affection car on avait critiqué un peu durement un de leurs articles récemment) nous proposent une réflexion très intéressante que je vous invite à lire.

En gros, l’article présente un modèle de compréhension des comportements et des changements dans les sociétés. Ca s’appelle la spirale dynamique.

Grâce à cette spirale, Francis (l’auteur) décrit 3 niveaux d’existence

bleu : une sorte de génération ultra pieuse, transcendée par des croyances divines

– orange : une génération ultra concurrentielle et matérialiste, la génération X (après guerre)

– vert : la fameuse génération Y, ultra connectée et à la recherche de l’harmonie

Bon, le but n’est pas de tout paraphraser donc je vous laisse lire la démonstration.

Je crois profondément à ces mouvements de bascule, ou d’elasticité et je remercie Francis de mettre à notre portée ces éléments théoriques.

Ce que je rejouterais à cette reflexion : je crois que ce qui caractérise ces « verts », c’est la recherche de la « relation humaine ».

Si l’on reprend les niveaux, on peut dire que les « bleus » croyaient en une relation « divine ».

Les oranges croyaient en une relation « hierarchique ».

Et bien je pense que les verts croient en une relation « humaine ».

Car qu’il y a t-il entre Dieu et la Rolex ? Que reste-t-il un fois testés à fond chacun de ces 2  fanatismes (merci à Goldman Sachs d’accélérer la fin du 2ème).

Et bien c’est simple, il y a moi. Une personne qui interagit avec d’autres personnes normales comme moi.

Cela explique ce côté direct (les orange diront irrespectueux) que l’on reconnaît aux jeunes d’aujourd’hui. Cela explique aussi cet intérêt étrange à dire à un maximum de gens ce que l’on fait, via facebook et Twitter.

Et cela doit à mon sens guider certaines pratiques de Ressources Humaines et de management dans l’entreprise d’aujourd’hui et de demain.

La clé, c’est la relation.