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Étiquette : congé maternité

La Halde informe les femmes enceintes

Je vous invite à consulter cette brochure sur la grossesse sans discrimination, développée par le Halde http://www.halde.fr/IMG/pdf/Depliant_grossesse.pdf

La Halde s’intéresse de près à la femme enceinte, parfois victime de discrimination. Elle donne des conseils de base, comme le fait qu’il vaut toujours mieux déclarer sa grossesse par écrit auprès de son employeur et qu’il n’est pas obligatoire d’informer son employeur au moment de l’embauche.

Depuis sa création, la Halde a reçu plus de 400 réclamations liées à la grossesse, dont plus de 60% sur la seule année 2009.

Les indemnités obtenues devant les tribunaux vont de 15 000 à 203416 euros.

Pour bien vivre votre grossesse et préparer votre vie de maman qui travaille, je vous conseille ces sites :

maviepro, qui s’intéresse aux femme actives

enaparté, chroniques autour de la conciliation vie privée / vie professionnelle

AT Kearney (londres), jeunes mamans chouchoutées

Quelle jeune maman ne s’est pas demandée si elle n’allait pas se retrouver au placard à son retour de congé maternité ?

Chez AT Kearney Londres (cabinet de conseil), les femmes peuvent partir l’esprit tranquille et opter pour un programme nommé « Flexible Working ».

Cette mesure a été mise en place initialement dans les bureaux de Londres en 2005 et a permis à plusieurs femmes, quel que soit leur niveau de responsabilité, de revenir et de poursuivre leur carrière chez A.T Kearney dans de bonnes conditions.

Les employés peuvent opter parmi diverses options en fonction de leurs besoins et du contexte. Le choix des options est large, quelques exemples: arrêt des voyages professionnels pendant une durée temporaire, réduction du temps de travail,  horaires aménagés, alternative de carrière choisie (revenir a un autre poste que celui occupé avant la maternité).

Actuellement, selon Inna Baigozina, salariée de l’entreprise, profitant de cet avantage personnellement, « 24% des femmes du bureau de Londres choisissent cette flexibilité. Aujourd’hui, le concept se répand et certains collègues masculins décident eux aussi de se tourner vers le  » Flexible Working » pour des raisons de santé ou familiales ».

Voici la preuve que certaines entreprises se préoccupent de la rétention des femmes, plus globalement des contraintes familiales et personnelles de chacun.

L’idée n’est pas « statique » et A.T Kearney ne souhaite pas s’arrêter là. Toujours selon Inna Baigozina, « le challenge à présent est de s’assurer que, non seulement les femmes reviennent travailler, mais qu’elles peuvent également progresser et voir leur carrière avancer au sein de l’entreprise. L’engagement et la motivation doit alors être présente des deux côtés, employeur et employé ».

En effet, il ne faut pas se réjouir trop vite.  Le succès sera total si les bénéficiaires de ce programme, homme ou femme, peuvent mener à bien leurs projets de carrière en interne. La gestion de carrière, elle aussi, doit devenir plus flexible et intégrer ces évolutions sociétales.

Télétravail en arrêt maladie ou congé maternité.

Le porte parole de l’UMP Frédéric Lefebvre a annoncé qu’il retirait sont amendement visant à autoriser le télétravail lors d’un congé maladie ou maternité, qui a provoqué un tollé.

Revenons sur cette idée loufoque, effrayante ?

Frédéric Lefebvre estime que son amendement visait à la « protection des salariés » et qu’il « a été pris en otage sur le plan politique » (source AFP)

Mais cet amendement, c’est inverser les rôles ou ignorer les relations managériales en entreprise.

D’après Frédéric Lefebvre « Prenons l’exemple d’un ingénieur immobilisé pendant 4 mois parce qu’il s’est cassé la jambe et qu’il souhaiterait ne pas abandonner son projet. Aujourd’hui il n’a pas le droit de poursuivre ses travaux depuis chez lui. Je veux lui offrir ce droit. L’employeur ne pourrait s’y opposer, sauf s’il motive son refus en expliquant pourquoi le salarié ne serait pas en mesure d’exercer son travail à distance. »(source le figaro.fr).

L’objectif, si je comprends bien, est de protéger le salarié au cas où l’employeur l’empêcherait de travailler. C’est sûr qu’il y a avait urgence à déposer cet amendement, y en a marre de ces employeurs qui nous empêchent de travailler ! Non mais sérieusement, donnez moi une seule raison pour que l’employeur refuse ? Un salarié censé être tranquillement à la maison pour se soigner manifeste l’envie de travailler, et le risque pour le pauvre salarié est que le méchant employeur refuse, juste pour l’embêter ? Bon d’accord, légalement l’employeur qui opte pour le risque zéro devrait refuser. Mais en pratique, à partir du moment où le salarié demande, ça se passe très facilement.

Quant au collaborateur qui passe derrière cet ingénieur passionné (je garde l’exemple) et qui ne se porte pas volontaire au travail alors qu’il s’est « juste » cassé un pouce, il va passer pour une feignasse. Non, cet amendement est tous sauf une protection du salarié.

Quant aux femmes en congé maternité, à part Rachida Dati, rare sont celles qui, de leur plein gré, travaillent pendant leur congé maternité. Si elles le font, l’employeur le demande plus souvent qu’il ne l’accepte.

Dans la pratique, comment pourrait on s’assurer qu’il n’y ait pas de pression de l’employeur ? Comment parler sérieusement de volontariat en entreprise ? Il n’y a pas de volontariat en entreprise. Il y a une hiérarchie, des règles. Il y a surtout un salaire et une évolution qui dépendent de l’avis du manager. Ce sera toujours mieux de travailler en congé maternité ou maladie, vis à vis de son manager…

Quand aux médecins, ça montre la confiance qu’il leur est accordée quant à leur capacité à juger si la personne peut travailler ou non !

Mais vraiment l’hypocrisie est de trop, autant être clair et parler de flexibilité ou de valorisation du travail. De mesure en faveur de l’employeur. Et là on pourra en discuter sérieusement.

Messier-Bugatti. Avantage pour les futures mamans


Messier-Bugatti. Avantage pour les futures mamans

Les futures mamans de Messier-Bugatti justifiant de leur état de grossesse par un certificat médical, sont créditées d’une heure payée non travaillée pour chaque jour de travail effectif durant la période de grossesse.

Le petit plus ? Ces salariées ont la possibilité de cumuler ces heures « offertes » sur la semaine.

Cet avantage est issu de la Convention Collective de la Métallurgie et appliqué chez Messier-Bugatti par un accord d’entreprise.

Flexi – Crèche. Garde d'enfants payée par l'entreprise

En moyenne les parents perdent entre 3 et 12 jours de travail par an pour cause d’absence liée à un enfant de moins de 4 ans. Cet absentéisme finit par coûter cher à l’entreprise.

Une solution: Flexi- Crèche (People & Baby).

Le parent salarié peut y déposer son enfant en cas d’imprévu. Le matin même pour une appel d’urgence, une semaine à l’avance pour un séjour de longue durée (par exemple pendant les vacances de la nourrice).

Le salarié est facturé au même prix qu’un établissement municipal à un prix fixé par la Caisse des Affaires Familiales. La CAF subventionne à 66 % du coût horaire. Le reste des 34 % est à la charge de l’entreprise qui peut bénéficier d’aides et de réductions fiscales.

Ouvertes 12 heures sur 24, les 8 crèches du réseau Flexi-crèche sont à Paris et dans 7 communes de l’ouest parisien.

Celles qui ont la chance de bénéficier d’une place en crèche (d’entreprise ou autre…) et d’une Flexi- Crèche vont enfin pouvoir travailler sereinement. Les autres, bon courage !

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