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Étiquette : chômage partiel

Renault. Chômage partiel et calumet de la paix.

Le chômage partiel permet aux entreprises en difficulté d’éviter les licenciements pour motif économique et la baisse de rémunération de ses salariés.

Les salariés concernés restent liés à leur employeur par un contrat de travail mais subissent une perte de salaire. Ils peuvent bénéficier d’une indemnisation au titre du chômage partiel.

Cette indemnisation est d’un minimum de 6,84 EUR / heure et va jusqu’à 60% de la rémunération horaire brute des salarié mis au chômage. L’entreprise et l’état, financent conjointement le dispositif (l’état paye 3,33 EUR/heure, l’entreprise paye le reste).

Chez Renault, l’indemnisation sera de 100% du salaire NET des salariés mis au chômage. Un tel coût peut être supporté par Renault car ce sont les jours de RTT des cadres qui permettront le financement du projet.

En renonçant à 8 jours de RTT chacun, les cadres reversent une partie de leur salaire à un fond qui financera les salaires de ceux mis au chômage, qui sont pour la quasi totalité des ouvriers, employés, techniciens ou agents de maîtrise.

Les 4 principaux syndicats de Renault (CFE-CGC, la CFDT, FO et la CFTC) ont signé cet accord.

La CGT se tate encore.

Et on comprend : quid de la lutte des classes si on ne peut même plus compter sur les cadres pour exploiter les autres? Pire : s’il se montrent solidaire dans la tempête ?

En tout cas, cet accord prendra effet le 1er avril 2009.

Une date mémorable pour Renault, qui pourrait -ce ne serait pas une blague- enterrer la hâche désuète des combats de classe pour enfin tirer quelques boufées d’un calumet solidaire transcendant les statuts.

STX. Une indemnisation originale du chômage partiel.

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Le chômage partiel permet aux entreprises en difficulté d’éviter les licenciements pour motif économique et la baisse de rémunération de ses salariés.

Les salariés mis au chômage partiel subissent donc une perte de salaire et bénéficient d’une indemnisation. Cette indemnisation est co-financée par l’état et par l’employeur et doit atteindre 60% de leur rémunération horaire brute, et minimum 6,84 EUR / heure.

STX, activité de chantiers navals, a prévu 100 000 heures chômées de février à avril. 800 salariés (sur 2700) sont concernés.

Fait marquant : STX prévoit d’indemniser ses salariés à 100% pour ces heures non travaillées.

Comment ?

En anticipant les prochains jours de RTT.

Autrement dit, les 40% de rémunération normalement perdues, sont financés par le renoncement aux futurs jours de RTT.

Une façon originale et flexible de s’adapter à l’activité, ou chacun sort gagnant.  Mais surtout, une intéressante manière également de profiter des 35 heures.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les 35 heures sont une source incroyable de créativité, et finalement d’une certaine flexibilité.

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