Mois : octobre 2019

Ambassadeur : de porte-parole à coach

On 14 octobre 2019

dans 1. Marque Employeur, 10. HappyIndex®AtWork

Porte-parole de l’entreprise, le collaborateur ambassadeur porte un savoir précieux qu’il partage avec les candidats auxquels il s’adresse, mais également avec l’entreprise qui l’emploie. D’une fonction commerciale à celle de coach, le rôle de l’ambassadeur s’inscrit dans une toute nouvelle dimension.

Bien que cette notion ne soit pas nouvelle dans la mesure où certains salariés n‘hésitent pas à promouvoir la marque employeur lorsque la culture d’entreprise est forte, l’ambassadeur est aujourd’hui au cœur d’une stratégie organisée et encadrée par les services des Ressources Humaines, Marketing et Communication. Ainsi, les ambassadeurs sont encouragés, formés et parfois même récompensés pour leurs actions de représentation de la marque employeur.

Les réseaux sociaux jouent un rôle primordial dans l’évolution du rôle de l’ambassadeur :
Leur montée en puissance a initié une prise de conscience du potentiel d’influence des salariés sur leurs cercles sociaux et a fait émerger le besoin d’encadrer officiellement ce levier de communication. Ainsi, le rayonnement dépasse celui de l’entreprise, pour s’étendre au réseau du salarié. Il est aujourd’hui courant de promouvoir les actions menées par la marque employeur sur Linkedin, des actions qui rencontrent un public B2B mais également B2C.

L’ambassadeur connaît la diversité et les richesses de son entreprise, néanmoins son statut de salarié ne suffit pas à convaincre: il doit également pouvoir détecter les leviers motivationnels et émotionnels de la personne à laquelle il s’adresse. Une mission délicate de par l’unicité de chaque candidat et les attentes complexes propres à chacun.
Ces variables extérieures peuvent être accentuées par le scepticisme d’un public habitué à la surenchère et à la communication positive constante sur les réseaux sociaux, parfois en décalage avec la réalité de l’entreprise. L’ambassadeur dispose alors de datas internes pour renforcer son discours et promouvoir son employeur grâce à des éléments factuels.

Si l’ambassadeur est le porte-parole de son entreprise, il permet également à cette dernière de mieux connaitre ses candidats. Les retours d’expériences permettent à l’entreprise d’orienter ses actions afin de proposer une offre en adéquation avec les attentes de ses futurs salariés. Une relation de confiance permettant à l’entreprise d’étendre son rayonnement et d’améliorer son image de marque. De fait, l’ambassadeur est devenu l’expert et le coach de ses collaborateurs.

La version moderne de l’ambassadeur se précise : De simple porte-parole à véritable expert de la réalité de l’entreprise, l’ambassadeur endosse aujourd’hui le rôle d’enquêteur pour faire émerger les attentes et aspirations des candidats. Un nouveau visage permettant aux candidats de mieux cerner les entreprises pour trouver celles qui leur correspondront et dans laquelle ils s’épanouiront.

ChooseMyCompany dévoile le top des entreprises où faire un stage

de Amélie Conti

On 10 octobre 2019

dans 9. TraineesIndex®

Expert de la réputation des entreprises, ChooseMyCompany interroge chaque année les stagiaires et alternants pour sonder leur motivation et leur bonheur au travail. Il en résulte un classement général et un label pour les meilleures entreprises : HappyIndex®Trainees.

Plus de 64 000 étudiants interrogés, 3 600 entreprises évaluées… et 241 accréditées.
Les classements ChooseMyCompany – HappyIndex®Trainees 2020 prennent en compte l’avis de plus de 64 000 étudiants, stagiaires et alternants au sein des 3 600 entreprises dans lesquelles ils ont effectué des stages et alternances. De plus en plus réceptives aux exigences de cette génération, les organisations souhaitent désormais attirer les jeunes talents grâce à une écoute active de leurs attentes.
Le résultat de ces études montre qu’avoir un travail stimulant, de la reconnaissance et du sens dans son travail sont les trois facteurs qui influent le plus sur la motivation des stagiaires et alternants. Ces trois grands leviers correspondent à l’esprit de toute une génération en quête de considération et d’attention pour la présence, l’effort et les accomplissements de chacun.

Qu’est-ce qui fait l’étoffe des champions?
Chez les entreprises championnes, 9 étudiants sur 10 recommandent leurs employeurs, et 81% souhaitent y être embauchés (+6.4% vs la moyenne). Ces organisations mettent tout en place pour permettre aux jeunes de se situer clairement dans leur univers professionnel et d’y être efficace : De la transparence sur la rémunération, du feedback fréquent sur leurs efforts, ainsi qu’une organisation et des modes de travail plus agiles et flexibles.
De plus, ces employeurs favorisent une cohérence entre l’être et le faire, à travers un environnement de travail et des projets qui font concorder les aspirations d’écoute, d’initiative et de rapidité avec la réalité quotidienne.
Pour sa soirée annuelle des Trophées le 9 octobre, ChooseMyCompany a récompensé l’excellence d’accueil des entreprises qui développent le bien-être des jeunes au cours de leurs stages et apprentissages.
Au total, 22 entreprises accréditées HappyIndex®Trainees ont été mises à l’honneur. Voici le classement 2020 des meilleures entreprises où réaliser un stage ou une alternance :

Entreprises internationales : 1- Dassault Systèmes ; 2- Mondelez ; 3- Bouygues Construction
Entreprises qui proposent + de 1000 missions : 1- Orange ; 2- Enedis ; 3- EDF
De 500 à 1000 missions : 1- Michelin ; 2- Danone ; 3- Schneider Electric
De 200 à 499 missions : 1- Ubisoft ; 2- Maif + Rexel ; 3- Louis Vuitton
De 100 à 199 missions : 1- Mars France ; 2- Heineken ; 3- Avanade France
De 50 à 99 missions : 1- Socomec ; 2- Criteo ; 3- Kronenbourg SAS
De 20 à 49 missions : 1- Aubay ; 2- Theodo ; 3- Takima
De 1 à 19 missions : 1- Antemeta ; 2- Enioka ; 3- Octo Technology
Retrouvez dans son intégralité le classement HappyIndex®Trainees 2020 des entreprises participantes ici.

« Policiers en colère », ChooseMyCompany vous révèle les raisons du mal-être !

de Amélie Conti

On 4 octobre 2019

dans Non classé

Mardi 2 octobre, plus de 27 000* policiers ont investi les rues de Paris pour « La marche de la colère policière ». Soit 15% des effectifs de tout un corps de métier qui n’a pas pour habitude de manifester son mécontentement !

Un manque de moyens flagrants, des équipes lessivées…
Ils le martèlent : Leurs conditions de travail, leurs horaires, le manque de moyens, l’agressivité qu’ils subissent, tout ça devient insupportable! Ce qui a poussé ces officiers à descendre dans la rue pour se faire entendre ? Le suicide des 52 fonctionnaires depuis le début de l’année 2019, un électrochoc qui met en exergue le mal-être de toute une profession.

Le référentiel HappyIndex®AtWork recueille les avis des salariés (+200 000) de tout types d’entreprises (+10 000). Il s’agit du premier référentiel français de la motivation et du bonheur au travail.
Si vous souhaitez savoir à quelle position la Police Nationale arrive dans le classement des meilleures entreprises, elle est troisième…

en partant de la fin !

La Police Nationale, en reste par rapport aux entreprises françaises?
Les 18 questions simples et réflexives du modèle élaboré par ChooseMyCompany sont réparties en 6 dimensions : progression professionnelle, environnement de travail, management, salaire & reconnaissance, fierté, plaisir.
Qu’en est-il des effectifs de la Police Nationale?
Les résultats de l’enquête menée auprès des fonctionnaires de la Police démontre un profond malaise, surtout lorsque ces chiffres son comparés à l’ensemble des entreprises du territoire.
Sur les 18 questions posées lors de l’enquête, 13 d’entre elles expriment une appréciation négative n’atteignant pas les 30% et les 5 autres questions sont appréciées à moins de 40%, soit à peine le tiers de leurs capacités.

Voici les chiffres alarmants :

J’ai le sentiment de bien faire mon travail : Police 18% VS 70,2% (moyenne des entreprises françaises)
Je sens que l’on me fait confiance : Police 19,1% VS 66,8%
J’apprécie l’ambiance de travail : Police 19,3% VS 53,2%
Je recommanderais mon entreprise : Police 21% VS 56,8%
J’ai confiance en l’équipe de Direction : Police 23,4% VS 52,8%
Je comprends bien comment ma performance est évaluée : Police 27% VS 48,5%
Je suis satisfait de la manière dont j’articule mes vies professionnelle et personnelle : Police 27,1% VS 58,8%
Je suis satisfait des avantages dans mon entreprise/organisation : 27,3% VS 46,7%
Je suis fier de nos produits/services : Police 27,7% VS 64,3%
Je trouve du sens à ce que je fais : Police 28% VS 64,4%
Je me sens impliqué(e) dans ma mission et mes responsabilités : Police 28,1% VS 58,9%
J’ai les moyens d’atteindre ses objectifs : Police 29,4% VS 55%
Sentiment que ma mission me correspond : Police 30% VS 62,6%
Je considère que mon salaire est adapté à mon poste et à mes responsabilités : 36,2% VS 40,1%
J’apprécie la qualité des relations humaines : Police 36,3% VS 62,9%
Je comprends comment je peux évoluer dans mon entreprise/organisation : 36,4% VS 45,9%
J’éprouve du plaisir à faire mon travail : Police 36,6% VS 66%
Je me sens reconnu(e) et encouragé(e) dans mes efforts : 36,4% VS 49,9%

Des disparités évidentes entre le métier de Policier et le reste des professions en France …
Les chiffres sur le bonheur au travail récoltés par ChooseMyCompany lors de son enquête HappyIndex®AtWork sont très tranchés par rapport à la moyenne nationale, à commencer par le sentiment de bien faire son travail : Le cadre de travail ainsi que la la confiance qui est échangée entre officiers et Direction semble plomber le quotidien des fonctionnaires. Car si le métier de policier est exigeant et parfois dangereux, il est surtout un métier de lien social qui implique un échange constant entre toutes les strates.
L’implication des forces de Police dans leur travail est néanmoins frappante : avec un équilibre vie personnelle/professionnelle précaire, peu de policiers ont l’impression d’avoir les moyens pour atteindre leurs objectifs et trouvent du sens à leurs missions. Un quotidien morose qui pousse les forces de l’ordre à remettre en question leur métier.
Malgré la solidarité qui existe entre les officiers, la Police Nationale se voit attribuer des scores bien bas, la démonstration du mal-être au travail pour toute une profession.

*source : syndicats