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Mois : septembre 2009

Job de crevard ? sur twitter on dit NON

Depuis mardi dernier, jobdecrevard recense les offres d’emploi les plus mal payées, par rapport aux compétences demandées. Le jeune homme qui en est à l’origine est scandalisé par certaines offres qui ont des exigences énormes pour un salaire ridicule en face. Nous aussi nous sommes choqués. Parfois, c’est juste honteux de voir les entreprises profiter de la crise pour offrir des salaires indécemment bas. Les compétences professionnelles ont un prix, que les entreprises doivent payer. Et signe d’un malaise partagé,  le coup de gueule a l’air de parfaitement fonctionner puisque le leader du mouvement en est à 1000 « followers » sur twitter. Ca devrait commencer à préoccuper les entreprises…

Mais je ne peux pas m’empêcher de penser que pour la prise de conscience (nécessaire), des entreprises sont injustement montrées du doigt. C’est tout de même dommage de mettre tout le monde dans le même panier:  les petites entreprises, les grandes, celles qui sont en situation critique, les associations… Personnellement, je ne suis pas choquée qu’une entreprise « jeune », j’entends par là en phase de création, paie un salaire fixe minimum avec un variable important en fonction des résultats. Certains salaires correspondent à un temps partiel, rapporté au temps plein, ce n’est plus si choquant (on peut critiquer le principe du temps partiel mais c’est un autre sujet)… Et les associations ne paient pas bien, mais là ça parait plus compréhensible…

Bref, Monsieur « leader du mouvement » (son identité est secrète), vous avez eu une idée géniale, mais je pense que vous gagneriez à mieux sélectionner les accusés.

Et vous qu’en pensez vous ?

Focus sur le projet de Loi.

Les députés ont adopté le 21 juillet dernier, par 311 voix contre 175, le projet de loi de réforme et de développement de la formation professionnelle.

Le projet de loi, présenté par Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, propose de favoriser l’évolution professionnelle et « de faire progresser d’au moins un niveau de qualification au cours de la vie ».

5 objectifs sont ciblés dans l’exposé des motifs :

–          « Mieux orienter les fonds de la formation professionnelle vers ceux qui en ont le plus besoin, c’est-à-dire les demandeurs d’emploi et les salariés peu qualifiés

–          Développer la formation dans les petites et moyennes entreprises

–          Insérer les jeunes dans le milieu du travail, en s’appuyant notamment sur les contrats d’alternance

–          Améliorer la transparence et les circuits de financement et mieux évaluer les politiques de formation professionnelle ».

Pour atteindre ces objectifs, quelles sont les mesures principales  proposées ?

– Un fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels doté de 900 millions d’euros en 2010 pour financer la formation des salariés peu qualifiés et de chômeurs.

– L’extension du  champ d’application du droit individuel à la formation (DIF) et du congé individuel de formation (CIF), en même temps qu’il propose de simplifier l’accès à la validation des acquis de l’expérience (VAE).

– La mise en place d’un « passeport orientation et formation », comportant les diplômes de la formation initiale et les expériences professionnelles acquises au cours de stages.

– L’obligation aux entreprises de plus de 50 salariés de proposer à tous les plus de 45 ans un bilan d’étape afin de leur proposer un bilan de compétence ou une action de professionnalisation.

Enfin, la réduction du nombre d’OPCA est prévue, ceux collectant moins de 100 millions d’euros devront se regrouper. « Nous n’agissons pas dans une logique de concentration, nous souhaitons au contraire des OPCA de taille suffisante pour financer des services de proximité » a précisé Laurent Wauquiez. Selon lui, ce regroupement est « le seul moyen d’assurer des formations passerelles entre les métiers et secteurs d’activité, indispensables dans certains bassin d’emploi touchés notamment par le crise ». Le contrôle de la gestion des OPCA sera renforcé, « l’agrément des OPCA par l’Etat sera soumis à leurs résultats, en terme de nombre de salariés ayant bénéficié d’une formation ou acquis un diplôme mais aussi en terme d’obtention d’emploi ».

Le projet de loi amendé insiste sur la nécessité pour les OPCA d’être en capacité d’assurer un service de proximité au bénéfice des entreprises, et en particulier des TPE-PME.
Quant à la gestion des fonds pour les TPE et les  PME, le texte amendé prévoit une gestion distincte des contributions des entreprises de moins de dix salariés et une autre pour celles des entreprises de dix à moins de 50 salariés. En outre, il est prévu que l’OPCA pourrait affecter les versements des « gros employeurs » au financement des plans des TPE et PME.

A suivre, le projet de loi sera très prochainement examiné par le Sénat.

Article proposé en partenariat avec exclusiverh.com

Formation Professionnelle. Bilan

La France consacre depuis 2002 environ 1,5 % de son produit intérieur brut à la formation professionnelle continue et à l’apprentissage, ce qui a représenté en 2007 un investissement de plus de 27 milliards d’euros.

Les OPCA (Organismes paritaires collecteurs agréés) sont les acteurs clés du système. Cogérés par les syndicats et le patronat, ils sont des intermédiaires qui collectent les cotisations formation obligatoires payées par l’entreprise et les gèrent de façon mutualisée. Les OPCA financent avec les entreprises les stages de formation. Ils ont également un rôle de conseil et d’orientation auprès des entreprises. En effet, les entreprises, et en particulier les PME, ont de quoi se perdre dans la masse des 48 600 organismes de formation recensés en France. Mais il n’y a pas de système de certification officiel, ce qui réduit l’action des OPCA.

D’une part, l’analyse du système de formation professionnel fait ressortir les inégalités quant à l’accès  à la formation :

29% des ouvriers accèdent à un stage au cours de leur carrière, contre 60% des cadres.

– Les inégalités frappent aussi en fonction de la taille de l’entreprise. Le salarié d’une PME de moins de 20 salariés a cinq fois moins de chances d’être formé qu’un salarié en poste dans une société de plus de 500 personnes. Et il disposera d’une enveloppe de 75 euros par an en moyenne, contre 781 euros dans un grand groupe.

– Le statut de l’emploi a également une forte influence dans l’accès à la formation.  Les CDD suivi par l’intérim, ont moins accès à la formation que les CDI.

Le projet de loi vise à résoudre les dysfonctionnements du système actuel. Il prévoit notamment de réduire le nombre d’OPCA. Tous ceux qui collectent moins de 100 millions d’euros devront se regrouper avant la fin juin 2011. L’objectif étant d’en compter une vingtaine au total (99 aujourd’hui). L’autre principale mesure prévoit que 5 à 12 % des sommes qu’ils recueillent soient affectées aux stages pour les moins diplômés.

D’autre part, une mission clé de la formation professionnelle est d’adapter la main d’œuvre aux besoins de l’entreprise. Or, chaque année entre 250 000 et 500 000 offres d’emploi ne sont pas pourvues, faute de candidats présentant les compétences nécessaires. Pourtant depuis 2004, les régions sont chargées du pilotage de la formation des chômeurs et sont tenues d’évaluer régulièrement les besoins de recrutement des entreprises. Elles interrogent les entreprises via des questionnaires, analysent et indiquent aux antennes régionale Pôle emploi les cursus à financer en priorité. Ce système n’a pas encore porté ses fruits.

Aujourd’hui seulement 13% des demandeurs d’emploi ont une formation au cours de leur période de recherche d’emploi. Le projet de loi de réforme et de développement de la formation professionnelle prévoit la mise ne place d’un fond paritaire de sécurisation des parcours professionnels doté de 900 millions d’euros en 2010 pour financer la formation de 700 000 salariés peu qualifiés et de chômeurs supplémentaires dès 2010.

Sources : Darès,Céreq.

Article proposé en partenariat avec exclusiverh.com

Le meilleur conseil pour réussir

Pour bien réussir votre rentrée, je vous conseille de jeter un oeil à cette rubrique de « Fortune », « le meilleur conseil que je n’ai jamais eu ». Bien sûr ces conseils ne viennent pas de n’importe qui… mais ce sont finalement des choses simples, qui parlent à tous, et qui mènent au succès apparemment ! Alors pourquoi pas moi ?

Voila le lien ici

Chacun y trouvera le conseil qui lui fera echo. Personnnellement, je retiens pour cette année Do your personal best.

Keihin Kyoko. Scrute le sourire des collaborateurs.

La compagnie ferroviaire Keihin Kyoko (Keikyu) a installé dans ses stations un dispositif qui permet de juger si son personnel est souriant, une sorte de « souriromètre« .

Le « smile scan » situe dans l’instant un visage dans l’image et évalue en temps réel si la personne sourit. La note va de 0 à 100. Les salariés peuvent faire des vidéos et des photos pour s’entrainer. Il peuvent enregistrer leur progression.

Et attention, une option peut mettre en concurrence 2 collaborateurs, on peut donc faire un concours de sourires entre collègues. Amusant, mais pas seulement. Cet outil sert à évaluer les qualités d’accueil d’un collaborateur. Ce système est pris très au sérieux par les managers.

Je ne sais pas si le sourire joue sur leur bonus, mais ça parait possible. Tout ce qui est mesurable objectivement peut facilement être un élément de rémunération.

D’ailleurs c’est Saint Exupéry disait lui même « Un sourire est souvent l’essentiel. On est récompensé par un sourire. On est payé par un sourire ».

Bon, je crois qu’en France ça ne passerait pas du tout, inutile de le dire.  Ce serait vu comme du flicage ou alors totalement pris à la dérision, comme un gadget anti stress et au mieux l’objet de pauses « fou rire », ce qui vaut déjà pas mal remarquez… pour l’ambiance et la détente de tous.

De toute façon ce serait déstabilisant en France de voir sourire les vendeurs à tout bout de champ, on serait méfiant… « mais il ne se foutrait pas un peu de ma gueule celui là à sourire comme ça … » .  J’avoue que je me vois  le penser.

Source Aujourd’hui le Japon

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